

Né en 1947 au sein d’une famille bourgeoise, Michel Berger sort son premier disque "Amour et soda" en 1963 en parallèle de ses études, puis un second "Tu n’y crois pas". Celui-ci le fait connaître, notamment par la maison de disques EMI qui le sollicite alors pour écrire des chansons comme "Les Girafes" pour Bourvil en 1967. Entre temps, il rencontre Véronique Sanson dont il tombe follement amoureux. Leur union dure jusqu’en 1972, année durant laquelle il devient producteur artistique chez WEA et produit deux albums pour sa compagne contenant des tubes comme "Besoin de personne".
Sorti anéanti de sa rupture avec Véronique Samson, Michel Berger se réfugie alors de plus belle dans la musique. En 1973, il sort "Coeur brisé" et travaille à l’album de Françoise Hardy "Message personnel" dont est extrait le succès "Si tu crois un jour que tu m’aimes".
En 1974, Michel Berger enregistre "Chanson pour un fan" et rencontre à cette période France Gall, avec qui il se marie en 1976. Il relance sa carrière en lui écrivant des chansons comme "La déclaration" en 1975, tout en poursuivant ses productions personnelles comme "Que l’amour est bizarre" et "Mon piano danse".
Michel Berger travaille son projet de comédie musicale auquel il associe Luc Plamondon. C’est ainsi que l’album "Starmania", réunissant de nombreux artistes, voit le jour et devient très vite double album d’or en France et premier au classement québécois durant plusieurs mois. La comédie musicale, quant à elle, est jouée dès l’année suivante.
Fort de ce succès, Michel Berger poursuit l’écriture de chansons pour France Gall comme "Débranche" en 1984, ou pour Johnny Hallyday avec "Rock’n’roll attitude" en 1985. Il collabore également avec Elton John tout en travaillant à ses albums personnels dont "Beauséjour", "Beaurivage", "Voyou" et "Différences", et s’engage dans plusieurs projets humanitaires.
Au début des années 1990, Michel Berger revient avec une nouvelle comédie musicale "La légende de Jimmy", puis un album en duo avec France Gall, "Double jeu", sorti en 1992. Michel Berger décède malheureusement cette même année d’une crise cardiaque.